Sorti des entrailles stratégiques et patriotiques de Joseph Kabila depuis le jeudi 7 juin 2018, les membres du Gouvernement Tshibala (toutes tendances politiques confondues) ainsi que d’autres forces politiques et sociales se sont engagés au sein de la méga plate-forme Front Commun pour le Congo (FCC) qui milite pour la démocratie et le développement authentiques de la RDC sur un piédestal de nationalisme agissant et alerte.
En une période aussi délicate où la communauté internationale talonne la RDC pour y placer au pouvoir via des élections aux goûts de l’Occident impérialiste, il a été plus que temps que naisse une structure comme le FCC pour faire face à tous les défis électoraux et autres qu’imposent au pays tous ses ennemis internes comme externes. Si rien de grand n’est fait pour remporter normalement les élections, les structures fantoches et impérialistes peuvent réussir à faire élire leurs membres aux postes clés du pays où ils se mettront au service des intérêts occidentaux contre ceux légitimes des Congolais. Il s’est alors avéré urgent de créer le FCC pour faire échec à ces structures sur l’aire électorale.
La réalité du FCC est la preuve que son géniteur et ses membres ne jurent que par la démocratie pour booster le développement. Un développement qui n’est possible que si les cadres du pays ne travaillent pas pour les intérêts de ceux qui les auront aidés à accéder au pouvoir. En effet, ce n’est un secret pour aucun connaisseur que le gros du miel congolais était jusque-là, à travers les lois et codes, en faveur de la prédation impérialiste de la RDC, capté par les multinationales et gouvernements occidentaux. En tant que réaction naturelle, légale et démocratique aux défis impérialistes, le FCC réalisera une des recommandations doctrinales du nationaliste Laurent-Désiré Kabila, à savoir : « Ne jamais trahir le Congo ». Rester sans rien faire aurait été une trahison, car l’inaction aurait favorisé les valets nationaux des impérialistes occidentaux hyper mobilisés pour gagner les élections intéressant leurs maîtres. Le FCC veut un Congo dirigé par les Congolais qui ne sont redevables qu’aux Congolais et qui ne jurent, sans hypocrisie aucune, que par leurs intérêts légitimes. Bien aux antipodes de la démarche de ce groupe des Congolais qui veulent mettre le pays à feu et à sang pour faire abroger l’actuel code minier qui a le mérite historique et patriotique de favoriser les droits et intérêts des Congolais sur leurs richesses minières.
C’est ainsi à raison que les patriotes authentiques se sont révoltés contre cette injure du CLC de Monsengwo qui, dans une déclaration insurrectionnelle le week-end dernier, s’est mis en porte-à-faux contre l’indépendance économique de la RDC à travers la nouvelle loi minière qui permet, enfin, au pays de Lumumba de vivre de ses ressources minières.
Yvon Ramazani